Formé au design industriel, Nicolas Desbons, jongle entre un cahier des charges issu de la serrurerie et ferronnerie, et sa propre passion : la sculpture de l’acier. En effet, lorsqu'il travaille la matière, Nicolas Desbons aime la souplesse des corps féminins et tente de créer des silhouettes féminines hautes en couleurs.
Sa voie privilégiée : celle de l’acier
Né en 1969 à Paris, Nicolas Desbons s’oriente dès le lycée vers des études artistiques. En 1989, il entre en classe préparatoire à l’A.T.E.P et étudie un an plus tard au California College of Arts and Craft à San Francisco.
C’est après une formation en Design Industriel, qu’il se consacre à l’acier et commence son apprentissage de la serrurerie et ferronnerie à Montreuil, chez Fred Vigy. Au bout d’un an, il crée finalement l’E.U.R.L « Desbons Design » à Montreuil qui, en 1999, deviendra « La Boîte de Fer » en association avec son ancien maître d’apprentissage.
Vers le statut d'artiste
En 2001, Nicolas Desbons change totalement de voie et d’atelier pour acquérir le statut d’artiste. Depuis, les expositions et les salons se succèdent. Il connaît notamment un succès notable en France, Belgique, Hollande.
Nicolas Desbons a choisi différentes directions artistiques, car il ne voulait pas s'enfermer, ni dans un lieu, ni dans son travail, ni avec les autres. Le sculpteur privilégie des courtes temporalités, le temps d'un bronze puis celui de l’acier et enfin la terre par moments. Peu importe la matière car l’attention et l’intention artistique sont intrinsèques, elles servent avant tout une démarche et un état d’être.
Les mots de l'artiste
« Être dans l’art, c'est être au quotidien cet être perméable au monde. Et être perméable au monde aujourd’hui, c’est aussi considérer les grands enjeux de notre époque et les intégrer dans le processus artistique. »
« Je cherche le masculin, pas facile, moins connu, moins souple et c’est là quelques balbutiements d’une nouvelle direction qui se débrouille dans cette ère tumultueuse ou les places, les rôles, les histoires sont bousculées, mélangées, asticotées, emmerdées…
Une drôle de période où l'homme cherche sa place tant face à la technologie que vis-à-vis des femmes dans les remous chaotiques de cette ère qui file toujours plus vite. »
