Œuvres impressionnistes sur papier

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L’impressionnisme : l’outsider face à l’Académie des Beaux-Arts

Nous sommes en 1874 quand le photographe Nadar prête son atelier à Monet et ses compères pour une exposition un peu spéciale. Avec ses amis Pissarro, Sisley, Degas, Cézanne, Berthe Morisot et Renoir, il organise des rencontres entre impressionnistes. Car ils ont bien un point commun : leurs toiles ont été refusées au grand Salon de peinture à Paris.

Qu’à cela ne tienne, et même s’ils sont tournés au ridicule par le critique Louis Leroy, ces artistes sont plus déterminés que jamais à faire exister leur technique picturale qu’ils veulent en rupture totale avec les codes académiques. Ils peignent en plein air, ils privilégient la nature, les variations de lumière : une rupture évidente avec le classicisme. Le critique d’art écrit pour le journal satirique « Charivari » un article sur le tableau de Claude Monet Impression soleil levant, première apparition du terme « impressionnisme ». Tout le monde s’en empare alors, à commencer par les artistes eux-mêmes, dépossédant son auteur de ce qu’il y avait mis de négatif.

À ce sujet, Claude Monet a écrit : « J’ai toujours eu horreur des théories… Je n’ai que le mérite d’avoir peint directement, devant la nature, en cherchant à rendre mes impressions devant les effets les plus fugitifs, et je reste désolé d’avoir été la cause du nom donné à un groupe dont la plupart n’avaient rien d’impressionniste. »

Plus encore, les thématiques abordées dans les œuvres impressionnistes font scandale. L’Olympia de Manet ne fait pas l’unanimité à l’époque auprès des défenseurs de l’art « officiel ». Ces « Barbouilleurs » comme ils sont appelés dans les journaux, sont fidèlement soutenus par Emile Zola qui les accompagne pour plusieurs expositions jusqu’en 1886.

Sur Rise Art, notre belle sélection d’Œuvres impressionnistes

Peindre des paysages est une passion pour les impressionnistes de l’époque, mais aussi pour bon nombre de nos artistes. L’idée n’est pas de peindre une scène pour son caractère pittoresque mais bien pour les multiples atmosphères qu’elle peut dégager. Tout comme leurs prédécesseurs, les artistes Rise Art abordent les scènes de la vie quotidienne contemporaine dans de belles œuvres impressionnistes.

Aussi influencés par la peinture réaliste, ils dépeignent les villes, et Paris y a une place de cœur. Les boulevards, les gares, les intérieurs, la campagne ou la mer. On pense aussi aux terrasses de café vibrantes de monde, éclairées en soirée, aux scènes de baignades : autant de moments de grâce et de simplicité.

Sur Rise Art, certains artistes se sont spécialisés dans cette technique et illustrent à merveille l’héritage des Impressionnistes. Anne Baudequin, Alain Voinot, MAC, Clotilde de la Presle ou encore Hélène Courtois-Redouté nous embarquent au gré de leurs balades, tantôt fleuries, tantôt urbaines… on respire à pleins poumons en découvrant leurs œuvres impressionnistes. Ces artistes nous confèrent une touche de douceur et de poésie par leur regard sur notre monde plein de bruit et de fureur.