1. “La Joconde”, Léonard de Vinci, 1503
Nous commençons par le plus évident pour vous dénicher par la suite des œuvres moins controversées. Cette œuvre d'art nous en conviendrons, est, somme toute, connue de tous. Figure de proue du travail de Léonard de Vinci, Mona Lisa rayonne au cœur du Louvre, et avec elle, son sourire énigmatique. Mais qui est-elle ? En voilà un casse-tête !
Selon le peintre Giorgio Vasari, il s'agirait là de Lisa Maria Gherardini, autrement dit la femme de Francesco del Giocondo. Ce dernier aurait demandé à l'artiste de reproduire le portrait de son épouse. Cette hypothèse reste encore aujourd'hui caduque, faute de manque de preuves. Certains iraient même jusqu'à penser que la femme aux allures occultes est en effet une transposition de l'artiste lui-même au féminin.
2. “La Statue de la Liberté”, Auguste Bartholdi, 1886
Célèbre cadeau de la France aux États-Unis orchestré par Gustave Eiffel, "La Liberté éclairant le monde" est une œuvre monumentale située à New-York. Réel signe d'amitié et de respect entre les deux puissances, elle a été offerte pour célébrer le centenaire de la Déclaration d'indépendance américaine.
Mais à y regarder de près, un détail particulier se fait jour : aux pieds de la statue apparaît une chaîne. S'agit-il du symbole de la démocratie ? De l'allégorie de la liberté se déployant au grand jour ? Nul ne le sait...
3. “Voyageur devant la mer de nuages”, Caspar David Friedrich, 1818
En voilà une belle œuvre romantique ! Et qui dit romantisme dit mystère. Sur cette toile, l'on peut admirer une silhouette masculine de dos, à contre jour. Cet homme semble surplomber les rochers dans un éclair de brume.
La nature est ici cachée, nimbée par un cortège de nuages. On comprend sans ambages la quête d'un idéal inaccessible à laquelle se voue le personnage, perdu dans l'immensité de l'environnement qui l'entoure. La sensibilité et le voile se lient ici pour faire naître une représentation mystique, dont on se saurait deviner les enjeux.
4. “La Jeune Fille à la perle”, Johannes Vermeer, 1665
Cette merveilleuse création est attribuée à Vermeer, peintre d'origine néerlandaise. Le portrait de cette femme est anonyme et suscite bien des questionnements. Certains ont maintenu l'idée qu'il s'agissait d'une de ses filles, la perle qu'elle porte à l'oreille retranscrivant douceur et pureté juvéniles. D'autres soutiennent qu'elle était probablement une femme aimée de l'artiste, ou encore sa voisine. Qui était-elle vraiment ? Nous l'ignorons...
5. “Danaë”, Rembrandt, 1636-1643
Si vous faites un tour à Saint-Pétersbourg, n'hésitez pas à faire une visite du musée de l'Ermitage. C'est en ce lieu que vous aurez l'occasion d'admirer cette toile grandeur nature. L'on y observe une femme dénudée et allongée sur un lit. Cela n'est pas une surprise, la femme a toujours été source d'une grande inspiration pour l'artiste. A de multiples reprises, c'est sa femme, Saskia van Uylenburgh qu'il prenait pour modèle.
Il n'en reste pas moins que la ressemblance entre les deux femmes ne saute pas aux yeux, et c'est le moins qu'on puisse dire ! Ne vous en faites pas, pour ce dernier secret, nous avons décidé de vous donner la réponse : deux visages de femmes différentes sont observables. Il semblerait qu'après la mort de son épouse, Rembrandt ait repris cette toile en lui prêtant les traits de Geertje Dircx, une autre femme qu'il côtoyait. Le visage de cette femme serait donc le mélange des deux précédents !
Nous vous avions prévenus, l'art cache bien des secrets et nombre d'entre eux n'ont toujours pas été dévoilés. Beaucoup de toiles nous échappent par le mystère qu'elles portent en elles. Mais n'est-ce pas, finalement, ce qui en fait toute la beauté ?