Laurence Biaggi
Le travail de Laurence Biaggi replace l’individu à l’échelle du monde qui l’entoure. Il évoque avec force l’unicité du lien qui existe entre chaque homme et son environnement. Émue par l’universalité du quotidien et sa simplicité, elle donne corps à l’heureuse solitude des êtres face aux grands espaces.
Laurence Biaggi ne construit pas son travail comme une pédagogie mais comme une invitation à cheminer main dans la main. Elle suggère une interprétation de ses images, sans jamais l’imposer. Son approche est essentiellement sensible, concentrée sur les multiples et subtiles variations de la lumière et de la couleur, dont les vibrations sont révélées par des moyens fondamentalement photographiques (le flou, les réfractions optiques, la précision des détails). Ses compositions tendant vers l’épure opèrent une forme d’abstraction sur le motif : n’en retenant que l’essentiel, ou tordant ses formes par des audaces plastiques, l’artiste prend ses distances avec le réel et les lieux qu’elle photographie, bien qu’ils soient toujours très signifiants à ses yeux.
Laurence Biaggi ne construit pas son travail comme une pédagogie mais comme une invitation à cheminer main dans la main. Elle suggère une interprétation de ses images, sans jamais l’imposer. Son approche est essentiellement sensible, concentrée sur les multiples et subtiles variations de la lumière et de la couleur, dont les vibrations sont révélées par des moyens fondamentalement photographiques (le flou, les réfractions optiques, la précision des détails). Ses compositions tendant vers l’épure opèrent une forme d’abstraction sur le motif : n’en retenant que l’essentiel, ou tordant ses formes par des audaces plastiques, l’artiste prend ses distances avec le réel et les lieux qu’elle photographie, bien qu’ils soient toujours très signifiants à ses yeux.