Nombreux sont les artistes Rise Art à s'être spécialisés dans la réalisation d'œuvres d'art de Nu. Genre transversal, il balaye toutes les techniques et offre au spectateur une intimité rapprochée avec l'artiste à l'origine de l'œuvre d'art de Nu. Peintures, sculptures, photographies, dessins : le corps nu dans l'art est une mine d'or, reflétant les mœurs, la créativité, la sensibilité et parfois le questionnement.
La représentation du Nu au fil des siècles ainsi que ses transformations
L’art du nu est en effet ancré dans nos sociétés occidentales depuis de nombreux siècles. Les premières façons de représenter le corps ont été de le concevoir dans son plus simple appareil. Des statues retrouvées à l’époque préhistorique en témoignent. Les corps nus sont façonnés de manière très simple, par l’intermédiaire de formes qui renseignent sur le sexe de la personne. Le corps de femme nu se veut davantage arrondi et ses attributs féminins, à l’instar de ses seins, se voient accentués. Il en est de même pour le corps masculin, dont la forme phallique symbolise le genre.
Ces représentations évoluent et se transforment, pendant l’Antiquité, le Moyen-Age ainsi que la Renaissance, siècle phare du dévoilement du corps, en particulier du corps de la femme nue en art. De nombreuses œuvres éminentes naissent à cette époque. C’est le siècle de “La Naissance de Vénus” de Botticelli (1485), mais aussi “Adam et Eve” d’Albrecht Dürer (1509), qui lui-même s’est représenté nu en 1503 pour la première fois. À cette époque, le corps nu signifie l’ère humaniste, la volonté de connaissance, en partie anatomique, le changement.
Le corps dans l’art connaît par la suite des modifications, en particulier lors de la période Baroque, puis Romantique. La sensualité y prime, sont évoquées la libération sexuelle et l’acceptation du corps comme objet de désir.
C’est à l’avènement de l’esthétique réaliste que le corps prend des atours plus triviaux. Dans “L’Origine du monde”, Gustave Courbet représente un sexe féminin dans sa réalité, son entièreté et son prosaïsme. Ici, il l’évoque de façon davantage utilitaire : voici l’origine de la vie, la matrice.
Au XXème siècle, l'Œuvre d'art de Nu sous-tend une esthétique davantage moderne. Le corps est représenté de façon novatrice. “Les Demoiselles d’Avignon” (1906), de Pablo Picasso est un très bel exemple de cette nouvelle perspective du corps, ici fragmenté.