Hugo Pondz déploie un univers bleu azur qui éveille le spectateur à coup de grands bol d’air frais picturaux. Dans une dichotomie parfaite entre les pleins et les vides, il invite à la contemplation dans un monde presque minimaliste où l’on se projette et l’on respire allègrement. Autour de la piscine, à New York, sur la plaine d’un golf ou sur les allées d’un parking, toutes les peintures d’Hugo Pondz sont empreintes d’une profondeur singulière.
Toujours entouré par l'Art
Hugo Pondz commence à peindre tardivement. Mais l’art l’a toujours entouré. Son père, antiquaire, le plonge assez tôt dans le milieu de l’art sans qu’il ne s’adonne complètement à cette passion. Sa mère quant à elle, peignait des paysages champêtres pour le plaisir. C’est par un jour hasardeux qu’il se lance, sortant sa boîte de peintures et se met à peindre. Des débuts à tâtons où il se cherche, mélangeant copieusement et aléatoirement la peinture. Hugo Pondz avait alors 16 ans, et se souvient de cette expérience comme une catastrophe !
Il retente le coup à 28 ans lorsqu’il rencontre Jean-Pierre Hubert qui lui fait découvrir pour la toute première fois une véritable technique picturale. Hugo Pondz se laisse basculer vers un univers minimaliste, surréaliste, où l’alchimie des couleurs reste d’une importance capitale.
Le bleu comme coeur battant d’un monde en hauteur
C’est dans des bleus denses et profonds, des bétons lumineux, des piscines aux eaux calmes et transparentes, que l’artiste, observateur, réussit à capturer le silence, à imposer dans une mise scène qui se veut presque minimaliste, éclaboussée de lumière et d’ombre, un danger latent.
Une subtile alchimie s’installe aussitôt entre le spectateur et l’œuvre dont l’aisance de lecture, participe à le faire entrer dans ce monde presque trop immobile. Là, des enfants, dans l’attente, regardant l’horizon, nous entraînent en introspection, au-delà d’un mur qu’il nous faudra tous franchir un jour ou l’autre.